IDEES GENERALES QUI ONT PRESIDE A L’ELABORATION DE MON CORSET.

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 IDEES GENERALES QUI ONT PRESIDE A L’ELABORATION DE MON CORSET.

Français 

1. DETERMINATION   DES   APPUIS

La règle absolue veut que l'on appuie sur ce qui est anormalement saillant. Au début, dans les années 60, on déterminait la position des appuis par pressions manuelles (V. plus loin 1.1). Plus tard, j'ai placé de l'espoir dans l'exploration par capteurs optiques de la surface du corps.  Cela s'est révélé peu concluant (V. plus loin 1.2). J'ai alors comparé des images superposées pour déceler les zones qui saillent et celles qui sont en relief creux (1.3). 

1.1. Détermination  des zones d'appui par pressions manuelles. L'appui devait s'exercer là où une pression manuelle faisait disparaître la saillie anormale. En même temps se créaient ou augmentaient d'autres saillies gibbositaires, de l'autre côté du corps mais presque toujours décalées en hauteur et en largeur. Un aide faisait alors à son tour, simultanément, appui sur ces zones et la scoliose paraissait guérie, dans la mesure de l'indication des corsets.

1.2. Espoirs donnés par les scanners de surface. Plus tard est apparu le merveilleux appareil de lecture cutanée de Drerup et Hieholzer. Pendant des années et même presque deux décennies, j'ai demandé plusieurs fois à ces savants de me confirmer le siège des gibbosités, notamment en hauteur, sans réponse positive. Ce n'est que plus tard que j'ai appris que cet appareil ne mesure en réalité, valablement du moins, que la partie médiane du corps. Il permet de dessiner  les déformations antéro-postérieures, lordoses et cyphoses.  Les gibbosités sont latérales et échappent à l'exploration quantifiable. 

1.3. Artifices du retournement d'images et de la superposition de l'image d'un scoliotique et de celle d'une personne saine. Entre temps, j'ai recouru à l'artifice qui consiste à photographier un ou une scoliotique en oblique, découper deux images symétriques puis en retourner une sur deux et les superposer. Tout ce qui dépasse est gibbosité de l'image retournée. La quantification est possible, mais infidèle car on compare une image déformée avec une image également déformée, mais d'une toute autre manière non symétrique. J'ai tenté alors de superposer dans l'ordinateur une silhouette scoliotique et une réputée normale. Il était simple d'ajuster les tailles, moins pour les embonpoints, encore moins pour les biotypes et les petites anomalies des "sujets non scoliotiques". Toutes ces recherches m'ont fixé les idées de façon précise, beaucoup mieux que les repères laser qui fleurissent dans les publications. Mais ces artifices de superposition d'images n'ont pas de valeur clinique, en particulier en raison du temps exigé. Elles n'en ont guère au plan scientifique, car la quantification en est infidèle. Notons qu'il faut beaucoup de rigueur pour obtenir des attitudes et des angles d'incidence photographique comparables. Par ailleurs, une attitude en dos creux, en vrillage et beaucoup d'autres, est très variable d'une fraction de seconde à l'autre chez un scoliotique relativement jeune.

Prenons un exemple de mesure à critiquer dans une image comparative avec une retournée : En B de la figure suivante, ce qui devrait représenter la gibbosité thoracique droite de l'image retournée est située plus bas que le niveau attendu. En fait, ce débord n'est qu'une moyenne entre la hauteur de la gibbosité 1, que l'on sait haute, et le méplat concave 5, beaucoup plus bas.

Voici un exemple de notions que m'ont permis de dégager les photographies comparatives superposées. Dans les scolioses à trois courbures, le bassin est en vrillage gauche. Cela signifie que les crêtes "regardent" à gauche. Pendant plusieurs années, je me suis demandé ce qui en était pour les scolioses à quatre courbures. Logiquement, il semblait que le bassin doive y être vrillé à droite. C'était très important pour agencer le moment dévrillant dans ces cas. Les photos comparatives m'ont montré que le bassin est presque toujours vrillé à gauche dans les deux types de scolioses, celles à trois et celles à quatre courbures. L'explication est simple. Encastrée entre les ailes iliaques, la cinquième vertèbre lombaire, apex de la courbure lombo-sacrée, ne se met pas en rotation. C'est l'apex lombaire haut, le plus souvent L2, qui domine et entraîne le bassin en rotation gauche. Ces données sont beaucoup plus importantes que celles des radiographies, sujettes à des interprétations subjectives et souvent fantaisistes.

Deutsch

Übereinkommen.

Nehmen wir in unseren Beschreibungen an, dass der Brustapex (Th8, 9 oder 10) oder der thoraco-lumbale Apex (Th11 oder 12) rechts konvex ist. Wenn wir dieses Übereinkommen nicht annähmen, müsste man jedes Mal schreiben : „Thorakalkonvexseite“ oder „Thorakalkonkavseite“. Das würde unnötiger Weise den Text erschweren und den Leser an einer intellektuellen Gymnastik und Desorientierungsfaktor zwingen.

 

1.  BESTIMMUNG   DER   BUCKELDRÜCKE

Die absolute Regel will, dass man darauf drückt, auf was ungewöhnlich hervorstehend ist. Zum Beginn in den sechziger Jahren wurde die Position der Buckeldrücke durch manuellen Druck bestimmt (S. ferner 1.1). Später habe ich Hoffnung in der Erforschung durch Empfänger der Oberfläche des Körpers gesetzt. Das hat sich als wenig abschließend erwiesen (S. 1.2). Ich habe dann übereinandergelegte Bilder verglichen, um die Zonen aufzudecken, die hervorragen und jene, die in hohlem Relief sind (1.3).

1.1. Bestimmung der Zonen, die gedrückt werden müssen, durch manuelle Drücken. Der Druck musste sich ausüben, dort, wo ein manueller Druck den anormalen Vorsprung verschwinden ließ. Gleichzeitig stiegen oder wurden erschaffen andere buckelige Vorsprünge an der anderen Seite des Körpers. Diese neugebildeten Buckel befanden sich nicht symmetrisch, sondern immer in Höhe und in Breite verschoben. Ein Assistent machte dann einen Druck auf diesen Zonen. Sofort erwies sich die Skoliose wie geheilt, wenn sie sich im Rahmen der Indikation der Korsette befand.

1.2. Hoffnungen, die durch die Oberflächenscanner gegeben wurden. Später erschien das wunderbare Gerät zum Hautlesen von Drerup und Hieholzer. Während Jahre und sogar fast zwei Jahrzehnte habe ich diese Wissenschaftler mehrmals gebeten, mir den Sitz der Buckel insbesondere in Höhe zu bestätigen. Ich bekam keine positive Antwort. Erst später, erfuhr ich, dass dieses Gerät nur den Mittelteil des Körpers annehmbar misst. Er erlaubt, die frontalen Verformungen, Lordosen und Kyphosen zu zeichnen. Die Buckel sind Seitlich gestellt und entgehen der messbaren Erforschung mit diesem Gerät.

1.3. Kunstgriffe der Bildumkehr und der Überlagerung des Bildes eines Skoliotikers und von jener einer gesunden Person. Mittlerweile habe ich auf den Kunstgriff zurückgegriffen, der darin besteht, zwei symmetrische schräge Bilder eines Skoliotikers zu zerschneiden, dann ein Bild umzudrehen und das nicht umgedrehtes Bild darauf zu legen. Alles was überschreitet ist ein Buckel des umgedrehten Bildes. Die Messung ist möglich, aber treulos, denn man vergleicht ein Bild, das mit einem ebenfalls verformten Bild verformt wurde, aber nicht symmetrisch. Ich habe dann versucht, im Rechner einen skoliotischen Umriss und eine „normale“ Körpergestalt des gleichen Alters und Geschlechts übereinander zu legen. Es war einfach, die Größen anzupassen. Die Anpassungsfähigkeit war weniger leicht für die Prallheit und noch weniger für die Biotypen. Noch schwieriger war der Vergleich wegen der kleinen Anomalien der „nicht skoliotischen Personen". All diese Forschungsarbeiten haben mir die Ideen präziser Art und Weise festgelegt, viel besser als die Laserbezugspunkte, die in den Veröffentlichungen blühen. Aber diese Kunstgriffe der Bildüberlagerung haben keinen klinischen Wert, insbesondere in Anbetracht der verlangenen Zeit. Sie haben kaum einen Wert auf wissenschaftlichem Sichtpunkt, denn die Messung davon ist treulos. Nehmen wir zur Kenntnis, dass es viel Strenge bedarf, um Einstellungen und vergleichbare Winkel photographischen Einfalls zu erhalten. Außerdem ist beim jungen skoliotischen Patient eine Einstellung in Hohlrücken, in Verwringung und viele andere in einem Teil von Sekunde sehr veränderlich. All das macht ein Vergleich mittels Fotos unzuverlässig.

Nehmen wir ein in einem umgedrehten komparativen Bild mit einem zu kritisierendes Maßnahmenbeispiel: In B der Abbildung, 1 was der rechtsthorakale Buckel des umgedrehten Bildes darstellen müsste ist weit tiefer als das erwartete Niveau. In der Tat ist die Höhe dieses Vorsprungs des umgekehrten Bilds nur ein Durchschnitt zwischen der Höhe vom Buckel 1, der bekanntlich hoch sitzt, und der konkaven Fläche 5, viel tiefer.

Hier ein Konzeptbeispiel, das die übereinandergelegten komparativen Photographien mir erlaubt haben freizusetzen. In den dreibogigen  Skoliosen ist das Becken linksverwrungen. Das bedeutet, dass die Beckenkämme nach links "anschauen". Während Jahre habe ich nachgedacht, was für die vierbogigen Skoliosen der Fall war. Logisch schien es, dass das Becken dort rechts verwrungen sein muss. Es war sehr wichtig, es genau zu bestimmen, denn das entwringende Moment musste entweder nach links oder nach rechts wirken. De Vergleichsfotos zeigten, dass das Becken tatsächlich in fast allen Fällen linksverwrungen ist. Die Erklärung ist einfach Der fünfte Lendenwirbel ist tief zwischen den Beckenkämmen gelagert. Er rotiert nicht in Bezug mit ihnen. Übrigens ist die Rotationsbreite in der lumbalen Region sehr gering, 5°. Der obere lumbale Apex, manchmal L2, ist es, der vorherrscht. Er treibt das Becken in Linksrotation. Diese Angaben sind viel wichtiger als jene der Röntgendaten, die zu subjektiven und oft dilettantischen Interpretationen führen

 

English 

 

  BASIC IDEAS WHICH HAVE LINKED TO THE DEVELOPMENT OF MY CORSET

Convention.Let us suppose in our descriptions that the thoracic apex (Th8, 9 or 10) or thoraco-lumbar (Th11 or 12) is right convex. If we did not adopt this convention, it would be necessary each time to write : “convex thoracic side” or conversely "side opposed to the thoracic convex side". That would weigh down the text unnecessarily and would oblige the reader with a constant mental gymnastics and factor of confusion.

1.  DETERMINATION  OF  PRESSURE  PARTS

The absolute rule wants that one presses on what is abnormally bulging. At the beginning, in the Sixties, we determined the position of the pressure parts by manual pressures (See below 1.1). Later, I placed hope in exploration by sensors of the surface of the body (See 1.2). That appeared not conclusive. I then compared images superimposed to detect the zones which bulge and those which are in hollow relief (1.3).

1.1. Determination of the zones of pressure by manual pressures.

 The pressure was to be exerted where the abnormal projection disappeared under a manual pressure. During manual pressure, other projections were created or increased on the other side of the body. Another Technician pressed then simultaneously on this new or enlarged humps,. When some four or five pressures were exerted, scoliosis seemed to be cured. Of course, that is only right in the range of indication of corsets

1.2. Hopes given by the surface scanners.

Later appeared the marvellous skin reading device of Drerup and Hieholzer. During years and even almost two decades, I asked several times to these scientists if they could determine the seat of the humps, in particular in height. I never got any positive answer. Only later, I heard that this apparatus measures actually only the median part of the body. It makes it possible to draw the front-back deformations, lordosis and kyphosis. The humps are on the side of the body. They escape quantifiable exploration.

1.3. Artifices of the reversal of images and the superposition of the image of a scoliotic patient and of that of a healthy person.

Meanwhile, I resorted to the artifice which consists in photographing a  scoliotic patient in oblique, to cut out two symmetrical images then to turn over one of them and to superimpose them. All that exceeds is a hump of the turned over image. The quantification is possible, but not fully accurate because one compares by that a deformed image with an also deformed image, but in a non-symmetrical way. I then tried to superimpose in the computer a scoliotic silhouette and a non scoliotic one. It was simple to adjust the sizes, less simple to adjust plumpnesses, even less for the biotypes. Otherwise there always were small anomalies by the “non-scoliotic subjects". All this research fixed me the ideas in a precise way, much better than the laser marks which flourish in publications. But these artifices of superposition of images do not have any clinical value, in particular because of time required. They hardly have any value in the scientific plan, because the quantification is inaccurate. Let us note that one needs much rigour to obtain attitudes and angles of photographic incidence comparable. In addition, an attitude in hollow back, twist and many others is variable in a split second when the scoliotic patient is relatively young.

Let us take an example of measurement to be criticized in a comparative image with one turned over : B of the following figure. The white area which should represent the right thoracic hump (left side of the figure) of the turned over image is located lower than the awaited level. In fact, this overflow is only an average between the height of the hump 1, which is known as being high, and the concave flat part 5, much lower.

Here an example of concepts that allowed me to release the superimposed comparative photographs. In the scoliosis with three curves, the basin is twisted left. That means that the peaks "look at" the left side. During several years, I wondered what was for the scoliosis with four curves. Logically, it seemed that the pelvis is there twisted towards right side. Determining it was important to know exactly what was to do in these cases : in which direction the pelvis had to be untwisted. The comparative photographs showed me that it is practically always twisted towards left side. The explanation is simple. Embedded between the iliac wings, the fifth lumbar vertebra, apex of the lumbo-sacral curve, is not rotated in another direction as L2. Moreover, there is a very minute rotation possibilities of the lumbar region, 5°. It is the high lumbar apex, generally L2, which dominates and actuates the pelvis in left rotation. These data are much more significant than those of radiographs, prone to subjective and often whimsical interpretations.

 

  idees_2      idees_3

            A                                  B

  idees_4

          C                    D                           E

 

Français  Figure 1 . A. Comparaison entre une photographie, scoliose à quatre courbures, en OAG, et la même jeune fille, en OAD, retournée et superposée. J’y ai trouvé la preuve que, chez cette scoliotique à quatre courbures, le pelvis était vrillé à gauche comme chez les scoliotiques à trois courbures. B. Autre patiente, OPD directe et OPG retournée, scoliose à trois courbures. Ici aussi, pelvis vrillé à gauche. Par ailleurs, l’image retournée déborde au niveau thoracique moyen, témoin du plus grand diamètre oblique. C, D, E. Comparaison entre une silhouette scoliotique en OPG et une jeune fille "normale", non scoliotique d'âge équivalent sous une incidence identique. Mais cette dernière a une conformation un peu inhabituelle : dos plat, compensé par une cyphose presque angulaire thoracique haute. Ces superpositions donnent quelques petits renseignements, mais ne sont pas significatives ni quantifiables.

Ces deux types d'investigation n'ont pas de valeur clinique. Au plan scientifique, ils manquent de rigueur. Leur mise en oeuvre prend beaucoup de temps. Mais ils m'ont fixé les idées. Ils ont précisé des notions encore incertaines.

 

 Deutsch   Abb. 1. A. Vergleich zwischen dem Foto einer vierbogigen, schrägen Sicht von vorne links,  und das symmetrisches Bild, umgedreht und unter dem nicht umgedrehten Bild gelegt. Dort habe ich den Beweis gefunden, dass bei dieser vierbogigen Skoliose das Becken nach links verwrungen war.

B. Andere Patientin, dreibogig. Auch hier ist das Becken linksrotiert. Anderseits ist hier bei dem umgekehrten Bild der größere Durchmesser des Thorax besonders deutlich. C, D, E. Vergleich zwischen einem skoliotischen Umriss, gesehen von hinten links, und einem “ normalen ", nicht skoliotschen Mädchen entsprechenden Alters unter einem identischen Einfall. Aber das „normale“ Mädchen hat eine etwas ungewohnte Gestalt: einen Flachrücken, der durch eine hohe fast eckige Brustrückgratverkrümmung kompensiert ist. Die Überlagerung gibt einige kleine Auskünfte, aber ist weder wesentlich noch messbar.

Diese zwei Arten von Nachforschung haben keinen klinischen Wert. Auf wissenschaftlichem Sichtpunkt haben sie keine genügende Strenge. Ihre Umsetzung nimmt viel Zeit in Anspruch. Aber sie haben mir die Ideen festgelegt. Sie haben noch unsichere Konzepte bestätigt.

 

English   Figure 1. A .Comparison between a photograph, scoliosis with four curves, in oblique front left, and same girl, in oblique front right, turned over and superimposed. There I could find an evidence that on this four curved scoliosis pelvis was also twisted left. B Other patient, three curved. Pelvis is also turned left, and one can see the greater diameter of the turned off thorax.

Those images have no scientific or clinical value, but have fixed my knowledge concerning up to those times unclear concepts.

 

 Français 

 2.  DETERMINATION   DES   ZONES   CONCAVES

Les essais décrits ci-dessus et qui concernent les gibbosités valent aussi pour les concavités. Les pressions manuelles multiples, lorsqu'elles sont équilibrées, font bomber les concavités au point de les inverser lorsque la scoliose n'est pas trop accusée. L'artifice du retournement d'images ou de la superposition sujet normal-sujet scoliotique permet de situer la dépression concavitaire comme la saillie gibbositaire, mais la quantification en est tout aussi imprécise.

 

3.  VRILLAGES

Problèmes des déformations des extrémités du tronc

 

Vrillages des épaules et du bassin ; leurs saillies anormales, vers la droite ou la gauche ; leurs traitements respectifs par positionnement rationnel des appuis.

 

3.1. Vrillage scapulaire.

 

La ceinture scapulaire accompagne le versant haut de la courbure thoracique. Il s’ensuit que l’épaule gauche est saillante à gauche, rétroposée et abaissée (Figure 1 et 2).

 

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Figure 2. Scoliose à trois courbures, de 46°. Dos creux Th7_12. Epaules et bassin saillent à gauche et en arrière, comme les y placent les extrémités de courbures qui leurs sont voisines : De plus, l’épaule gauche est abaissée. Figure 2 B. Croquis.

         

 

 

Deux de ces trois ordres de déformations des épaules sont inconstantes, car le patient se voit dans la glace et corrige souvent ce qu’il voit : la saillie gauche et l’abaissement. Pour la rétroposition, elle ne se voit que si elle est importante, et il est rare que le patient la corrige sans y être incité et dirigé par un kinésithérapeute.

 

La correction de ces trois déformations doit être prévue au stade de fabrication du corset, même, à quelques nuances près, si elles paraissent ne pas exister chez un patient donné : Sinon, elles seraient inévitablement créées par le jeu des différents appuis.

 

La saillie gauche se corrige par le bending droit de l’aisselle gauche 3 + 3’. Ce fut pour nous un gros souci jusqu’en 1992 : Nous constations constamment un espace entre pièce 3’ et peau du thorax, et cela donnait des intolérances, surtout des troubles sensitifs de la main gauche. Le patient s’affalait sur l’arête et irritait son plexus vasculo-nerveux sur elle. Nous devions toujours rentrer l’appui axillaire 3 par remodelage du corset à l’essayage. Le « Bending » avait un but et un effet multiples. Refoulant l’aisselle vers la droite,  premièrement il contribuait à la correction de la courbure thoracique. En second lieu, il diminuait le grand diamètre oblique 1_4 du thorax et incitait le petit diamètre 7+19_5 à s’épancher ; en troisième lieu, il obligeait l’aisselle, et au-dessus l’épaule gauche, à effectuer une migration en arc de cercle autour du bord supérieur de l’appui thoracique droit comme point de rotation. Cet arc de cercle, ajouté à « l’effet noyau de cerise » décrit dans mes sites (Voir lexique), remontait très fortement l’épaule gauche, plus basse chez le scoliotique. Autre avantage, cette remontée de l’aisselle la délivrait du danger de blessure du paquet vasculo-nerveux par l’arête axillaire du corset. Il y avait d’autres avantages, et des inconvénients extrêmement divers. J’ai mis dix ans à les surmonter. Ils limitent la valeur du bending en centimètres de refoulement vers la droite à une marge très étroite, de l’ordre de six centimètres. Voir détails dans d’autres chapitres de mes sites.

 

La situation basse de l’épaule gauche vient d’être évoquée, car indissociable du déséquilibre gauche. Elle est beaucoup plus que compensée par la migration en arc de cercle de l’aisselle accompagnée par l’épaule gauche.

 

La rétroposition a posé des problèmes qui n’ont pu être résolu que par l’empirisme. Pour combattre la rétroposition, nous construisions l’appui-charnière 3 un peu en avant par rapport à sa position normale, en déchargeant le moule plâtré à ce niveau. L’expérience montra qu’il y avait là un empêchement à la dérotation et à l’expansion du dos creux (Figures 3 et 4).

 

 

 

 

 

    Figure 3. A. L’épaule gauche étant rétroposée, j’avais trouvé logique de chercher à la repousser discrètement vers l’avant en déchargeant l’angle arrière gauche du haut thorax. Mais il y avait empêchement à la dérotation ainsi qu’à l’expansion du dos creux, qui sont concordantes. Cela fait qu’ultérieurement (B), nous avons pris l’habitude de laisser beaucoup de place pour la rotation de l’omoplate gauche, laissant à l’appui hémi-cylindrique vertical, 3_27 le rôle de charnière en dedans d’expansion du dos creux et de dérotation ainsi que, en dehors, de rétropulsion du bras gauche.

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Figure 4.Le bending est marqué par une zone plus claire à gauche. Entre le bending 3_3’ et lapoussée 1, il y a effet d’étau voulu. Cela réduit le grand diamètre du thorax 1_43 et augmente le petit diamètre 5_7+19. Il y a dérotation.  A droite, corset correspondant. Il y a un espace raisonnable en arrière et un dos normalement rond.

    

 

L’épaule droite a tendance à être antéposée, c’est bien connu. Certains ont cru s’y opposer par un crochet 11 retenant l’avant du creux axillaire droit. Mais c’est une énorme aberration, car cette zone est précisément concave, en retrait. Soumise à appui, elle fait étau en regard de l’appui thoracique droit 1. Elle repousse la pointe basse de l’omoplate vers l’arrière. L’épaule droite, elle, est portée davantage vers l’avant. On a abouti à une chaîne d’actions nocives, exactement contraires à celles désirées. Ajoutons que le crochet 11 repousse le sein droit vers le bas, ce qui est contraire à l’esthétique souhaité. J’ai vu souvent des blessures à ce niveau.

 

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Figure 5. Cette dame, une parente, a accepté de faire une démonstration sans en connaître les modalités ni le but. A, position normale debout. B. Je lui ai dit de presser en avant de l’aisselle, juste à l’endroit du crochet 11. Résultat : a). Rétropulsion de la région droite du thorax vers Th8 : Ce serait une aggravation de la gibbosité si c’était chez un scoliotique. b). Omoplate devenue oblique, détail est gênant pour l’équipe qui organise un corset. c). Epaule droite avancée, action contraire au but recherché. d). Abaissement du sein droit. Tous ces mauvais effets et quelques autres sont produits par le crochet 11. C. Soutien du sein droit. L’épaule recule, l’omoplate est verticale, le sein est maintenu bien en place. C’est ainsi que l’on devra traiter le ou la scoliotique.

 

Figure 6. Ici, le crochet 11 projette l’épaule droite un peu plus en avant ; on devine l’effet d’étau avec l’appui thoracique droit 1, et l’obliquité de l’omoplate. Il y a point dur en avant de l’aisselle.  Le sein n’est que peu gêné, car le crochet est relativement discret.

   

 

Concernant l’épaule gauche, j’approuve le crochet 12, car l’aisselle est antéposée. L’avant de l’aisselle 12 est le point le plus haut saillant d’une colonne « en écharpe » 12, 4, 20, 1’ et au plus bas arrière 2D.

 

Résumé. Jamais de crochet 11. Toujours maintenir les seins, surtout le droit. Ce n’est pas facile, mais il le faut.  Le crochet 12, à gauche, est souhaité mais pas important car il n’est que le point le plus haut de la colonne saillante.

 

3.2.  Vrillage du bassin

Rappelons, c’est important, qu’il y a deux catégories de scolioses, celles à trois et celles à quatre courbures. Chez les premières, le haut pelvis (les crêtes) est saillant à gauche et doit être poussé vers la droite. Chez les secondes, c’est le contraire.

Le vrillage pelvien est l’expression de la rotation du pied de la courbure lombaire. Logiquement, on devrait penser comme suit : Puisque la courbure basse L4_S1 des scolioses à trois courbures est en rotation gauche, chez les scolioses à quatre courbures, les courbures basses ayant leurs apex en L1 ou 2 et L5, les lombes basses et le pelvis devraient être vrillés à droite : « regarder » vers la droite. J’ai longuement cherché à déterminer cela, notamment par images obliques, dont une retournée et superposée. Cela m’a fixé, tardivement, vers 1996 : A une seule exception près, encore mystérieuse, toutes les scolioses à quatre courbures étaient vrillées à gauche, comme  celles à trois courbures.

 

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Figure 7. A gauche, pelvis supposé normal et supposé vu de derrière. Il y a cependant une très minime ébauche de scoliose lombaire. Ailes iliaques pratiquement symétriques. A droite, rotation de 20° vers la gauche Le pelvis « regarde » à gauche.  Aile gauche beaucoup plus large. A l’étage des cols fémoraux, on pourrait évaluer l’orientation par celles des trous obturateurs et des cols fémoraux. Mais il faudra des études longues et minutieuses pour cela. Dans la scoliose, le vrillage serait un peu différent de la simple rotation en  bloc de tout le pelvis représentée ici. A hauteur des crêtes, l’orientation serait vers la gauche comme ici. Mais, contrairement à cette image, l’hémi-bassin bas serait orienté vers la droite. 

 

Conclusion : On traite la saillie des crêtes, soit à gauche soit à droite, en les poussant chez les scolioses à trois courbures vers la droite et chez celles à quatre courbures vers la gauche. Mais en ce qui concerne les vrillages,  on les traitera en principe de la même manière par dérotation droite des lombes et des crêtes.

Ceci est l’empirisme. J’ai cherché des explications, que l’on trouvera ailleurs dans mon site.

Comment reconnaître un vrillage pelvien ? Cliniquement, en plaçant les pouces sur les épines iliaques postérieures et les médius sur celles antérieures, le médecin examinateur peut déterminer l’orientation des ailes iliaques. En observant le patient de haut en bas en arrière, il voit une saillie franche de la fesse droite : c’est l’expression clinique de la rotation inverse du bas pelvis, hanches et ischions, qui, eux, »regardent à droite ». Ce n’est pas le cas de notre figure 7 : Il n’y a pas de vrillage, mais une simple rotation du pelvis en bloc.

Radiologiquement, c’est la différence de largeur entre les ailes iliaques (Figure  7), qui renseigne le mieux sur le vrillage haut du pelvis. Pour le vrillage bas, il faudrait rechercher la position des trous obturateurs, peut-être des angles cervicaux du fémur, ou d’autres repères à déterminer. La scoliose offre encore de nombreux terrains inexplorés.

Il est possible que dans certains cas, le pelvis bas ne soit pas vrillé ; qu’il regarde à gauche aussi. La compensation se ferait alors, semble-t-il,  par torsion jambière. Ceci est pour moi une impression due à une observation d’un seul cas. Il faudra fixer la règle et ses exceptions par études systématiques et minutieuses. D’ailleurs, chez les scoliotiques jeunes et récents, tous les symptômes sont labiles, variables d’une seconde à l’autre : courbure, dos creux, saillie pelvienne gauche ou droite paraissent et disparaissent en une fraction de seconde. Voici un exemple. Un jour, explorant cliniquement la zone Th7_12 chez une scoliotique de 35°, je constate une lordose de cette zone normalement cyphotique et une raideur complète : la lordose persistait en flexion avant. Il n’y avait de toute évidence aucune différence de distance entre les apophyses épineuses Th7_Th12 en rectitude et en flexion. Le temps de saisir un crayon et un ruban métrique pour mesurer et photographier l’indice de Schober à ces niveaux, je marque l’adolescente, je mesure et je lui demande de fléchir de nouveau en avant. Mais la mesure montre une souplesse normale de cette zone. La raideur avait disparu en quelques secondes.

Il existe d’autres obstacles à la détermination des éléments de la scoliose, donc au traitement. Des patients n’ont aucune courbure lombaire, et il est difficile de les classer en « trois- ou quatre courbures ». Depuis toujours, je propose des solutions provisoires qui ne sont pas parfaitement satisfaisantes. Le Docteur Rigo les nomme : »Ni trois ni quatre courbures ». Je  n’ai pas encore saisi toutes les nuances que décrit le Docteur Rigo et espère bientôt en venir à bout. Le pire, il arrive qu’un patient soit classé, cliniquement et radiologiquement, soit « trois », soit « quatre » courbures, et qu’au moment de l’essayage du corset, la donne se soit inversée. Il faut alors modifier le corset, ce qui est possible, mais pas facile et prend beaucoup de temps.

Traitement du vrillage (gauche) du bassin. A droite, on appuie en avant sur un espace 37 large et haut,  qui s’étend de L1 à L4, en bas à droite de l’abdomen. A gauche, on appuie chez les scolioses à trois courbures et chez les apex en L3 juste au-dessus de la crête, et pour celles à quatre courbures plus haut, L1 ou 2. En avant, dans tous les cas, on appuie d’avant en arrière en bas à gauche de l’abdomen 38. C’est un appui bas, vers S1, très réduit en surface, qui laisse plus haut, et en dehors deux vastes espaces d’expansion et de dérotation, 35 et 16, apparemment à hauteur de L1 à L5.

Remarque importante : Indispensable maintien du corset par les appuis 37 en avant et à hauteur L2 et l’appui 34 en arrière et au niveau de S1 ou 2. Ils sont à la fois dévrillants et de maintien, sorte de »rails » qui empêchent le patient de « déjanter » au niveau de son pelvis, droit et gauche. Ceci est valable pour pratiquement toutes les scolioses à apex thoracique droit. Ce doit être la non-observation de cette règle essentielle qui fait que certains praticiens disent que « les corsets courts sont inefficaces, mal tolérés et déjantent ». 

Cas où il ne semble pas y avoir de vrillage, ni cliniquement ni radiologiquement. Ce peut être soit d’emblée soit suite au port d’un corset précédent. On reportera alors l’appui 34 sur la fesse droite un peu plus haut. Les deux appuis 37 et 34 conservent ainsi leur valeur de rail et n’exercent plus ou très peu leur valeur dévrillante.

 

DEVR3C

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Figure 8. Appuis en rouge. Expansions : en bleu. Traits continus en arrière et pointillés en avant. Scoliose à trois courbures. Les crêtes saillent à gauche et doivent être poussées vers la droite. Dévrillage droit 34_37(Mise en cyphose) et gauche 2_38 (Mise en lordose).

Figure 9. Scolioses à quatre courbures. Pelvis poussé vers la gauche, mais dévrillage identique à celui des scolioses à trois courbures. Schémas extrêmement complexes, à la mesure de la complexité de la scoliose et de son traitement ;

 

Fin du pqaragraphe non traduit

4.  TORSIONS JAMBIERES

Les torsions jambières semblent plus fréquentes chez les scoliotiques. C'est la jambe droite le plus souvent qui est tournée à droite. Il est très facile de corriger ce type de déformations : Il suffit de demander au patient en station assise de ramener, par le jeu de ses ischio-jambiers, le pied un peu au-delà de l'axe normal. Une anecdote me fait penser que la torsion jambière est un succédané du vrillage du bassin. Une scoliotique n'avait aucun vrillage : ses fesses étaient au même niveau. Mais elle avait une torsion jambière très importante, bilatérale d'ailleurs. Je lui ai montré comment corriger les torsions jambières et elle l'a fait. Deux jours après, les pieds étaient parfaitement dans l'axe mais il y avait un vrillage du bassin : la fesse droite saillait.

5.  DEFORMATIONS ANTERO POSTERIEURES

5.1. Annulation ou inversion de la cyphose thoracique

La scoliose comporte souvent un dos plat ou creux. C'est l'expression de la rotation, à gauche pour la région cervico-thoracique et lombaire, à droite pour celle thoracique. La rotation se fait souvent autour des pointes des apophyses épineuses qui restent alors presque en ligne verticale. Ce fait explique à la fois le peu de fidélité des évaluations de la déformation scoliotique par la position des apophyses épineuses, et le fait qu'un observateur non averti ne décèle souvent pas une scoliose en dessinant simplement la ligne des épineuses.

 Le dos creux est surtout apparent au niveau des côtes concaves. Une photographie oblique postérieure droite le souligne parce qu'elle dessine les côtes, celles droites convexes dans leur portion interne et celles gauches concaves dans leur portion moyenne, presque à jour frisant. Le dos creux est aggravé ou, lorsqu'il ne préexistait pas, est créé par la plupart des fabricants de corsets en raison de fautes grossières. Signalons aussi que ceux qui font des fautes en croyant ou en prétendant utiliser mon système (Le site du Groupement rennais d’orthopédie, webmestre De Corvin, par exemple), signalent tous un dos creux, « impossible à éviter ». En cas de dos creux important, soit dû à la scoliose soit dû ou aggravé par un mauvais corset, la respiration se fait uniquement par le ventre, avec tous les inconvénients à venir avec l'âge et l'éventualité d'affections abdominales. Un de mes amis a eu de mauvais corsets, puis a été opéré. Il a un dos fortement creux. Bien qu’en général l’opération améliore notablement la respiration, et à la suite de diverses complications, il est aujourd’hui et pour la vie obligé de s’aider d’un insufflateur respiratoire pour mener une vie presque normale.

Pourquoi certaines scolioses ont-elles une cyphose thoracique normale et beaucoup ont-elles un dos plat ou creux ? C'est l'un des nombreux mystères biomécaniques non encore élucidés. En tout cas un corset comme ceux dont je vois 70 à 80% d'exemplaires partout au monde ne peut pas manquer de causer un dos creux même s'il ne préexistait pas.

 

Remarque. Un dos très creux offre un bras de levier très défavorable pour la correction. Pourtant, en présence d’un dos très creux, où le diamètre antéro-postérieur du thorax était réduit d’environ les deux tiers,  j’ai pris en tenaille entre mes deux mains le grand diamètre et obtenu une augmentation du petit diamètre. Il ne faut donc pas désespérer et persister dans les tentatives de correction.

5.2. Déformation lombaire en cyphose.

Les anciennes écoles prétendaient, on me l'avait appris, qu'il existait souvent en scoliose une lordose totale, thoracique et lombaire. Cela supposait que la lordose lombaire était exagérée dans beaucoup de scolioses. En réalité, cette prétendue "lordose totale" n'est que la superposition de la lordose anormale, inversée, du thorax d'une part, et d'autre part de la lordose lombaire normale. Cela se traduit par une saillie des fesses en arrière. C'est la norme dans certaines peuplades africaines, mais pas en Europe. Le ou la scoliotique se rend compte à terme variable de cette anomalie. Il tente de la corriger. Mais l'inversion thoracique est rigide. Il ne la corrige pas, et à sa place, il crée une cyphose lombaire.

Deutsch    2. BESTIMMUNG   DER   KONKAVEN   ZONEN

Die oben beschriebenen Versuche gelten für die Konkavseiten. Die mehrfachen manuellen Drücke, wenn sie ausbalanciert sind, lassen die Konkavseiten so viel wölben, dass sie zumal umgedreht werden, wenn die Skoliose nicht zu sehr ausgeprägt ist. Der Kunstgriff des Bildumkehrs erlaubt, die konkavseitigen Depressionen genauso wie die buckeligen Vorsprünge anzusiedeln, aber die Messung davon ist ebenso ungenau.

3.  VERWRINGUNGEN

Die Verwringungen sind ein Ausdruck der Verformungen, Buckel und konkaver Hohlwölbungen bei den Gürteln.

3.1. Verwringungen  der Schultern:

Ist zum Beispiel die linke Schulter retroponiert. Das entspricht der Umdrehung der Wirbelsäile. Sie sitzt tiefer, denn sie ist unter dem oberen Hang der thorakalen Krümmung. Sie hängt über. Das ist zur Tatsache zurückzuführen, dass sie dem oberen Teil der thorakalen Krümmung entspricht, die nach links überhängt. Die Retroposition ist die Regel. Aber das überhang wie die Herabsetzung sind sehr unbeständig. Das wird durch die Eigen- Aufrichtung vor einem Spiegel erklärt. So wird eine Frage gestellt : Wie sind die Skoliotiker in den Ländern, wo jedes Bild insbesondere im Spiegel verboten ist ? Nehmen wir zur Kenntnis, dass das Korsett die Schulter beeinflussen muss, als ob die drei Abweichungen nach links, nach hinten und nach unten anwesend wären. Andernfalls würden die Gesamten Druckstützen diese Verformungen schaffen oder verschlechtern.

3.2. Verwringungen des Beckens. Dann ist die Richtung der Verwringung mehr komplex.

Die Sache ist in den dreibogigen Skoliosen einfach und konstant. Der tiefsitzende Lendenapex ist linksgedreht, und das Becken folgt. Der rechte Beckenkamm sitzt vorne, der Linke sitzt hinten. Das ist natürlich auf die Röntgenbilder sichtbar, wenn sie breit genug sind. Der rechte Beckenkamm ist schmaler und der linke breiter. Seit kurzem habe ich bemerkt, dass diese Verwringung klinisch  abgeschätzt werden kann. Es genügt, beide Beckenkämme zu ergreifen. Die Daumen greifen die hinteren Spinae iliacae, und die Zeigefinger die vorderen Spinae iliacae. Diese Handhabung erlaubt außerdem, wirkliche Asymmetrien des Skoliotischen Beckens abzuschätzen. Aber sie sind sehr geringfügig, wenn der Skoliotiker sich im Rahmen der Indikation eines Korsetts befindet. Ein einfaches Mittel, eine Verwringung zu entscheiden besteht darin, von oben nach unten anzuschauen. Der Vorsprung der rechten Pobacke ist ein zuverlässiges Zeichen einer linken Verwringung. Dieser Vorsprung der rechten Pobacke ist es, die aus den komparativen Photographien von Abbildung 1A hervorgeht.

Wenn es scheint, dass es keine Verwringung  gibt, dann soll der Patient behandelt werden, als ob eine Verwringung dort wäre. Ansonst würden unausweichlich die anderen Druckstütze eine Verwringung  entstehen lassen. Allerdings für die kleinen Skoliosen ist es oft möglich, die Verwringungen zu vernachlässigen, indem man auf eine Korrektur durch Anti-Schwerkraft-Wirkung  hofft.

4. BEINTORSION

Die Beintorsionen scheinen bei scoliotischen Patienten häufiger zu sein. Es ist das rechte Bein meistens, das rechts gedreht ist. Es ist sehr einfach, diese Art von Verformungen zu korrigieren: Es reicht aus, den Patienten in Sitzposition zu bitten, die Füße ein wenig über die normale Achse zurückzubringen. Eine Anekdote lässt mir denken, dass die Beintorsion ein Surrogat der Verwringung des Beckens ist. Eine Skoliotikerin hatte keine Verwringung : Keine von ihren Pobacken sprang vor. Aber sie hatte eine sehr ausgeprägte beiderseitige Torsion der Beine. Ich zeigte ihr, wie sie die Torsionen erwischen könnte, und sie machte die gezeigten Übungen. Zwei Tage später waren die Achse der Füße vollkommen normal wiederhergestellt. Aber es gab eine Verwringung des Beckens : Die rechte Pobacke ragte hervor

5.  KYPHOSEN   UND   LORDOSEN

5.1. Im Thoraxbereich

Beim Skoliotiker besteht oft ein Flach- oder Hohlrücken. Es ist der Ausdruck der Linksumdrehung der cervico- thorakalen und der lumbalen Regionen, und der  Rechtsumdrehung der thorakalen Region. Die Umdrehung erfolgt oft um die Spitzen der Dornfortsätzen, die dann fast in vertikaler Linie bleiben. Diese Tatsache erklärt sowohl den geringen Wert der Bewertungen der Umdrehung durch die Position der Spitzen der Dornfortsätze. Sie erklärt auch, dass ein nicht geschulter Beobachter oft keine Skoliose aufdeckt, indem er einfach die Linie der Dornfortsätze anzeichnet

Der Hohlrücken ist besonders sichtbar durch die Form der Rippen. Eine schräge hintere rechte Photographie unterstreicht ihn, weil sie die Rippen zeichnet. Dieses Photo zeigt die rechten, konvexen Rippen in ihrer medialen Portion und jene linken, konkaven Rippen in ihrer medialen Portion, fast wie beim Lichteinfall. Der Hohlrücken wird verschlimmert oder, wenn er nicht vorher vorhanden war, wird infolge von grober Fehler der Mehrzahl der Korsetthersteller geschaffen. Über einen gewissen Grad  des Hohlrückens, scheint jeder orthopädische und wahrscheinlich auch operative Verbesserungsversuch unnütz. Mit ausgeprägtem Hohlrücken ist die Atmung nur noch mit dem Bauch möglich. Die Zukunft bietet dann viele Probleme, ob altersbedingt oder als Folgen von etwaigen Bauchkrankheiten. Einer unter meinen Bekannten hat einen sehr ausgeprägten Hohlrücken als Folge von schlechten Korsetts und einer problemreichen Operation. Manchmal erhöht der chirurgische Eingriff die Vitalkapazität. Aber diesmal muss mein Bekannter sich mit einem Beatmungsgerät helfen, um ein fast normales Leben zu führen.

Warum haben einige Skoliotiker eine normale thorakale Kyphose, und andere einen Hohlrücken ? Das ist einer der noch nicht gelösten Geheimnisse der Biomechanik der Skoliose. Jedenfalls wird ein Hohlrücken unvermeidlich verursacht durch ein Korsett wie 80% von denen, die ich in der ganzen Welt sehe.

 

Bemerkung. Ein sehr ausgeprägter Hohlrücken bietet für die korrektur einen sehr ungünstigen Hebelarm. Aber ich habe vor weniger Zeit in Polen folgende Erfahrung erlebt. Vor einem sehr ausgeprägten Hohlrücken, als ich den größeren Durchmesser zwischen meinen beiden Händen gedrückt hatte, wurde der kleinere Durchmesser größer. Das zeigt, dass auch bei sehr ausgeprägten Hohlrücken keine Hoffnung völlig ausgelöscht ist.   

 

5.2. Kyphotische lumbale Verformung.

Die alten Schulen behaupteten, hatte ich gelernt, dass bei den Skoliotikern eine volle Lordose, zusammen thorakale und lumbale, vorhanden war. Tatsächlich ist diese „volle Lordose“ nur die Überlagerung der anormalen Lordose des Thoraxes, und der normalen lumbalen Lordose. Daher springen die Hinterbacken nach hinten vor. Das ist eine Norm bei gewissen afrikanischen Rassen, aber nicht in Europa. Der Skoliotiker wird nach veränderlicher Zeit dieser unschönen Anomalie bewusst. Er versucht, sie zu korrigieren. Aber die thorakale Lordose ist steif. Er stellt die normale thorakale Lordose nicht wieder her, sondern erschafft eine lumbale Kyphose (Abbildung 3).

English    2.  DETERMINATION   OF   CONCAVE   ZONES

The tests described above also apply to concavities. The multiple manual pressures, when they are balanced, make that concavities bulge up to the state they are reversed. That is true when the scoliosis is not too marked. The artifice of the reversal of images or the superposition of a scoliotic-subject to a normal-subject makes it possible to locate the hollow part of the body just like the projection of the humps, but the quantification is quite as vague.

3.  TWISTS

The twists are an expression of the deformations, humps and concave flat parts, on the level of the belts.

3.1. On the level of the shoulders:

For example, the left shoulder is projecting backwards (rotation), downwards (Being near the slope of the curve which is oriented downwards) and towards left side (sinuosity). It follows the sinuosity as well as the rotation of the spine. The retroposition is always present. But the lateral overhang and the lowering are very inconstant. That is explained by the self-correction in front of a mirror. One wonders how are the scoliotic patients in the countries where any image is prohibited, in particular any image out of a mirror. Let us note that the corset must influence the shoulder as if the three deviations were present, backwards, towards left side and downwards. If not, the interaction of the other pressure parts would create or worsen this twist.

3.2. Twisting of pelvis, the direction of the twist is more complex.

Left twist is simple and constant in the scoliosis with three curves. The lower lumbar apex is left rotated and the pelvis is so, too. The right iliac crest is anteposed, the left one retroposed. This can be seen on the radiographs when they are broad enough. The right iliac wing is narrower. I recently noticed that it can be evaluated clinically while catching the crest, thumbs on back- and little finger on front spines. The operation in addition makes it possible to evaluate real asymmetries of the scoliotic pelvis. Those asymmetries however are tiny whenever the corset is indicated. A simple possibility to judge a twist is to look from top to bottom. The salience of the right buttock is a faithful sign of left twist. It is especially this salience of the right buttock which arose from the comparative photographs, in particular one of those illustrated higher in this page.

In the scoliosis with four curves, it had appeared logical to me to think that the twist was directed right. The errors of manufacture of the corset which rose from it tarnished a little my reputation at this time. Actually, the rotation of the high lumbar apex, generally L2, is generally prevailing. The pelvis follows this rotation. It is often twisted left, to a lesser extent than for scoliosis with three curves. It is especially the observation of the superimposed images including one showed above in this page which made me understand that fact. Other authors tried to interpret radiographs and believe to find opposite facts, but this work did not convince me.

When it seems that there is no twist, it should be acted nearly as if there were one.  Just press zone 34 a little higher as in the facts where a pelvic twisting is obvious.

Notice. A very  much marked hollow back offers a very unfavourable hollow back which seems not possible to correct. I however recently pressed with both hands on the greater diameter of a marked hollow back and got an increased smaller diameter. That shows that hope is always present, and correction has always to be aimed at.

4.  LEG  TORSIONS

Leg torsions seem more frequent by scoliotic patients. The right leg generally is right turned. It is very easy to correct this type of deformations: Just ask the patient in sitting station to bring back the foot a little beyond the normal axis by the set of muscles joining leg and hip. An anecdote makes me think that leg torsion is a substitute of the twist of the pelvis. A  scoliotic  patient did not have any twist: Her buttocks (She was a girl) were on the same level. But she had a significant lateral torsion on both sides. I showed her how to correct leg torsion and she did it. Two days later, the feet were perfectly in the true axis but there was a twist of the pelvis: the right buttock was protruding.

 

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Français  Figure 9.  Scoliose aggravée à 46° par de très mauvais corsets. Important dos creux centré sur le sommet Th12. Le dos creux est mis en évidence électivement en incidence oblique postérieure droite : La partie postérieure, convexe, des côtes droites et celle moyenne, concave, des côtes gauches sont vues presque à jour frisant.

Figure 9B. Comment on fabrique un dos creux quand il n’y en avait pas. A. Stupide schéma comme il était déjà inadmissible d’en dessiner il y a vingt ans, mais que l’on voit encore dans les publications. C. Ne pouvant opérer leur croissance en direction de la gibbosité initiale comme cela aurait été le cas sans corset, les côtes ont crû vers l’avant, à l’intérieur du corps.

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           B                                   C

 

5.  ANTERO POSTERIORDEFORMATIONS

5.1. Cancellation or inversion of thoracic kyphosis

Scoliosis often comprises a flat or hollow back. It is the expression of the rotation, on the left for the cervico-thoracic and lumbar region, and on the right for that thoracic. Rotation often takes place around the back end of spinous processes, often almost in vertical line. The hollow back is especially apparent on the level of the concave ribs. The hollow back is worsened or, when it did not pre-exist, is created by the majority of the manufacturers of corsets because of coarse faults. Beyond a certain degree of hollow back, any attempt at orthopaedic and even, I believe it, surgical correction is hazardous or fruitless. Breathing can then be done only by the belly, with all the possible future disadvantages with age and with the possibility of abdominal affections.

Why do some scoliosis have a normal thoracic kyphosis and many of them a flat or hollow back? It is one of the many biomechanical mysteries not yet elucidated. In any case a corset as those of which I often see, 70 to 80% in the world, cannot miss causing a hollow back even if it did not pre-exist.

5.2. Lumbar deformation in kyphosis.

The old schools claimed that a total lordosis, thoracic and lumbar, often exists in scoliosis. That supposed that lumbar lordosis was exaggerated. Actually, this alleged "lordosis" is only the superposition of an abnormal lordosis of the thorax on one hand, and on the other hand of a normal lumbar lordosis. That results in a projection of the buttocks behind. It is a standard in certain African tribes, but this goal is absolutely not valid in Europe. After a variable delay, the scoliotic patient becomes aware of this anomaly. He tries to correct it. The thoracic inversion being rigid, he does not correct it and in its place, he creates a lumbar kyphosis (Figure 10).

 

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Français       Figure 10. Voici comment je considère la genèse de la cyphose lombaire. A. Colonne vertébrale non scoliotique. B. Inversion de courbure antéro-postérieure thoracique. La lordose lombaire est inchangée. Mais beaucoup de soignants la prennent pour une hyperlordose car elle est réorientée vers le haut. C. La patiente a réorienté son pelvis en position normale, mais au lieu de corriger son dos creux, rigide, elle a créé une cyphose lombaire. Remarquer qu'elle a également créé une cyphose angulaire cervico-thoracique et rétabli ainsi l'horizontalité du regard. Beaucoup de scoliotiques sont comme cela (pas tous).

 

Deutsch    Abbildung 10. So soll die lumbale Kyphose erschaffen werden. A. Nicht skoliotische Wirbelsäule. B. Flachrücken. Die lumbale Lordose ist unverändert, aber viele Behandler halten sie für eine Hyperlordose, denn sie ist nach oben reorientiert. C. Die Patientin hat ihr Becken in normale Stellung reorientiert, aber sie hat die anormale thorakale Lordose nicht korrigiert. Sie hat eine lumbale Kyphose erschaffen. Bitte bemerken, dass sie ebenso eine winkelige cervico-thorakale Kyphose erschaffen, und so den Blick erneut waagerecht gerichtet. Viele Skoliotiker sehen so aus, nicht alle.

 

       English    Figure 10. Genesis of a  lumbar kyphosis as I consider it is. A. Non-scoliotic spine. b) Inversion of sagittal thoracic curve. Lumbar lordosis is unchanged, but can  be considered as a hyperlordosis because it is newly orientated upwards. C The patient orientated her pelvis in normal position again, but instead of correcting her rigid hollow back, she created a lumbar kyphosis. Notice that she also created a cervico-thoracic angular kyphosis and thus restored the horizontality of the glance. Many scoliotic patients are like that (not all).

 

 

Français    6.   SIMPLIFICATION

L'extrême complexité de la scoliose exigeait de simplifier. Cela a été possible grâce à la connaissance de plus en plus fine des phénomènes biomécaniques, et des perfectionnements des corsets que, année après année, cette connaissance a autorisés. Voici quelques unes de ces simplifications.

 

6.1. Classification. 

On classait autrefois la scoliose en monocourbures thoraciques, lombaires ou thoraco-lombaires, et en doubles courbures majeures.  Puis il y eut la classification de King, utile aux chirurgiens mais qui ne cadre pas avec les exigences des corsets. J'ai préféré considérer toutes les courbures en présence et inclure dans le plan thérapeutique les hémi-courbures de compensation. Ainsi, j'ai prévu :

6.1.1. Les scolioses à trois courbures, une cervico-thoracique, une thoracique souvent assez basse, une lombo-sacrée. Ces "trois courbures" se divisent elles-mêmes en trois grands groupes :

6.1.1.1. Premier groupe, Apex en Th(8 ?) 9 ou 10.

6..1.2.Deuxième groupe Apex en Th11 ou 12.

6.113.Troisième groupe, apex thoracique en Th8 à 12, mais comportant en plus une courbure cervico-thoracique structurale avec rotation, ancien King 5. Je traite cette dernière comme la première.  Restent donc deux catégories dont le corset est légèrement différent : 6111+6113 et 6112..

6.1.2. Les scolioses à quatre courbures.

6.1.2.1.Une catégorie a son apex lombaire en L1 ou L2.

6.1.2.2. L'autre est légèrement différente : l'apex en L3 oblige à une attention particulière à porter à l'appui lombaire. Nous verrons la solution au chapitre : “fabrication”.

6.1.3. Les scolioses purement lombaires, dont le segment thoracique est équilibré et rectiligne.   

On verra la différence de management de ces cinq catégories de scolioses dans le chapitre "fabrication".

                        6.1.4. Corset, partie antérieure. Il faut impérativement avoir à l’esprit deux notions. Celle du bending droit redresseur de la courbure thoracique et celle de l’ascension du thorax sous l’influence des appuis : l’effet « noyau de cerise ».

                                   6.1.4.1. Influence du bending.  Incliner la partie haute du thorax vers la droite autour de la portion la plus haute de l’appui thoracique droit 1. On obtient facilement ainsi une correction souvent complète de la courbure.  Mais le patient ne reste pas penché à droite. Il se redresse. Il en résulte un équilibre très remarquable, et d’ailleurs chaque fois très remarqué par les participants à mes cours. Mais ce redressement se fait globalement, le corset étant rigide. Les éléments lombaires et pelviens, tout ce qui se trouve au-dessous du point de rotation de ce redressement (autour de Th11) en est désadapté si l’on ne prévoit pas ledit redressement. Toutes ces actions doivent être prévues et réglées d’avance en fonction du degré prévu de bending. La plus importante est l’abaissement de l’appui lombaire, souvent L2. Il faut prendre soin de réaliser au moment du travail du moule cet appui plus haut, un étage vertébral, que prévu. Cette prévision étant particulièrement difficile et aléatoire, il importe de prendre garde à vérifier sur le patient la hauteur de cet appui et de la régler au besoin par collage de  mousse. On fera cette vérification et ce réajustage éventuel à la livraison et au moment des révisions trimestrielles du corset. Nous avons eu également quelques difficultés en avant et à droite, zone 37. Mais à présent, nous réalisons cet appui environ deux centimètres au-dessus de l’épine et de la partie antérieure de la crête. Cela laisse assez de marge, et la précision n’est pas exigible à cet endroit. Il faut toutefois que cet appui 37, inspiré de l’école de Boston, se trouve à 3 cm. en avant (ou en dedans) de la ligne verticale latérale sous-axillaire. Il la faut également assez haute, une dizaine de centimètres pour une taille moyenne d’adolescente. Au-dessus de l’appui 37, il y a la volumineuse chambre d’expansion 7_19, partie inférieure du sein droit et région au-dessous. Avec un bending de 6 centimètres, il faut recharger cette région d’autant, 6 centimètres ou 7 pour les plus grandes tailles. Si le bending est plus faible ou nul, l’espace à prévoir en regard des régions 7_19 tombe à trois centimètres C’est le cas dans les scolioses à trois courbures basses, Th11_12, ou dans celles uniquement lombaires, sans composante thoracique.

            Résumons la conduite pour le bending. Plus il y a de bending, plus il faut ajuster l’appui lombaire en hauteur et plus il faut prévoir d’espace sous le sein droit. Dans les scolioses à apex voisins du milieu du corps, Th11_12 ou lombaires pures, il n’y a que peu ou pas de bending et il faut prévoir l’appui lombaire là où il est (pas plus haut) et l’espace avant gauche moindre. Tout ceci est très difficile mais très important. Toute erreur à ces niveaux se traduit par un corset non valable (Figure 4).

6142.         Remontée du thorax et son importance capitale. Sous l’influence des appuis (tous), les éléments du thorax remontent. C’est ce que j’ai appelé « l’effet noyau de cerise ». Il faut une expérience et une audace énormes pour prévoir cette ascension et organiser le moule puis le corset en conséquence. La remontée la plus spectaculaire concerne les seins. Non prévue, elle laisse ces organes une dizaine de centimètres plus haut que la paroi du corset et celui-ci est totalement désadapté. Il faut compter huit centimètres pour le sein gauche et huit à dix pour le droit et l’aisselle gauche. Ceci est valable pour un bending maximum. Pour les scolioses à apex voisins du milieu du tronc, Th11_12, ainsi que dans les scoliose uniquement lombaires, la remontée du haut thorax est moindre et il faudra se contenter de cinq centimètres environ de remontée pour les tailles moyennes. 

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Figure11.  Le fabricant,  a certainement négligé de prévoir l’ascension du thorax en avant. La seule croissance ne pourrait pas expliquer une telle disproportion. Elle est malheureusement irrattrapable, et il a fallu programmer un nouveau corset. C’est dommage, car en arrière, il s’en fallait de très peu pour que les appuis soient parfaits.

                      

6.2. Nuancer les pressions gibbeuses selon l'angle ? Non.

Autrefois, j'avais essayé de régler la pression gibbositaire, c'est-à-dire la décharge plâtrée, en proportion de l'angle. Mais au contraire, plus une scoliose est importante et plus elle est rigide. Il faut moins appuyer lorsque l'angle est plus grand. Dans la pratique, en fabrication plâtrée, on déchargera abondamment, les petites scolioses : depuis 1 cm. En avant de la ligne médiane sous-axillaire à quelque centimètres plus en arrière, l’angle de décharge de l’appui 1 étant de 20°. Pour la scoliose plus importante, 50°, on écrêtera encore moins généreusement. Dans les deux cas, la surface d’appui, qui est légèrement incurvée de haut en bas, est absolument rectiligne en un plan qui fait 20 degrés par rapport à l’axe antéro-postérieur. L’appui 1 est dirigé d’avant en arrière et de dehors en dedans. La différence est très faible et une décharge généreuse vaudra dans presque tous les cas.

6.3. Âge osseux, Risser, notions périmées.

Les corsets d'autrefois étaient très éprouvants, et il convenait d'en limiter le temps de port au maximum. Ce n'est plus de mise avec les orthèses actuelles et leur précision. Le confort est devenu parfait. Ceux des chirurgiens qui aiment opérer ont allégué des rechutes après sevrage du corset. Mais tous ont fait quitter le corset à l'âge de 18 ou 19 ans, parfois plus tôt. Beaucoup de patients se plaignent de rechutes dans de tels cas. Les notions d'âge osseux et le signe de Risser sont encombrantes et inutiles. Il convient d'en débarrasser la scoliose. Dans les scolioses de l'adolescence, il faut porter le corset, de nuit seulement, à partir d'une certaine date et selon certains critères, jusqu'à l'âge de 21-22 ans.

Un exemple malheureux est celui de la scoliotique de la figure 9. Elle s’était aggravée à 46° avec un très mauvais corset. Je l’avais ramenée à 16° en recommandant impérativement, chez cette adolescente en phase tardive, un port très prolongé. Mais elle a déménagé, vu un Médecin orthopédiste irresponsable qui lui a fait quitter le corset à l’âge de 19 ans, arguant de la soudure des crêtes. Il y a eu récidive, d’abord à 35, puis à 54° !!!

 

6.4. Quand passer au corset de nuit, quand quitter le corset ? Tard !

 Il y a lieu de distinguer les scolioses de l'enfant jeune, au-dessous de dix ans, et celles de l'adolescence.

6.4.1. Le jeune enfant a des tissus solides et souples. Il arrive souvent qu'il soit hypercorrigé : la scoliose qui était thoracique droite devient gauche. On peut prudemment adopter la conduite suivante : maintenir l'hypercorrection à un maximum de moins dix degrés jusqu'à une poussée de croissance mesurable. Puis limiter le port du corset à 12 heures par jour, puis trois à six mois après tenter l'abandon total. Il importe que la famille apprenne à se servir du scoliomètre, petit outil combinant une règle, un rapporteur et un niveau à bulle. Il donne un chiffre qui est un bon indice de la taille de la gibbosité et même de l'angle de Cobb. Si l'indice augmente, il faut immédiatement consulter et au besoin recommencer le traitement par corset. Je n'ai entendu parler qu'une fois d'une récidive survenue au moment de la puberté. Mais il parait qu'alors, il a suffi de remettre un corset.

6.4.2. Chez l'adolescent, il faut être plus prudent. L'hypercorrection était rare. Depuis quelques mois, nous en obtenons beaucoup, même à l'âge de 15 ans, même pour des scolioses importantes. Tout de même, nous préférons garder le corset à plein temps jusqu'à six mois de correction optima (moins de 20 à 25°) et une poussée de croissance. Si l'adolescent a alors plus de 15 ans, on peut tenter de réduire le temps de port, d'abord à douze heures, puis seulement de nuit. Mais ce port nocturne doit impérativement être poursuivi jusqu'à la vingt et unième ou la vingt deuxième année. Nombreux sont ceux qui, notamment dans les groupes de discussion d'internet, se plaignent d'avoir été autorisés à quitter le corset à 18 ou 19 ans, avec comme conséquence une rechute incontrôlable. 

6.5. Comment quitter le corset ? Un protocole complexe et sévère est-il nécessaire ? Non !

Vers la fin des années 60 et le début de celles 70, on décrivait un protocole particulièrement complexe avant de quitter le corset : Attendre 16 à 18 ans et la soudure des apophyses des crêtes iliaques; faire un cliché avec corset; quitter le corset pendant un temps déterminé, puis tirer un nouveau cliché. Remarquons, en plus des frais, du dérangement et de l'imprécision de ce protocole, la charge en radiations pour le patient. Ce processus était imposé par la lourdeur du traitement de l'époque, par des corsets contraignants et inesthétiques. On quittait un corset à l'âge de 18 ans et même avant. Une rechute suivait toujours. La sentence était : "Les corsets ne valent rien; ils n'empêchent pas une scoliose de s'aggraver et l'indication opératoire de se poser". Les choses ont bien changé avec les appareils modernes, discrets, efficaces et même confortables. Les notions obsolètes d'âge osseux et de Risser oubliées, il faut prolonger le port jusqu'à la fin de la vingt et unième année. Il suffira d'observer vers la quinzième année si la scoliose est maintenue depuis au moins six mois à un degré acceptable, moins de 25°; il importe qu'une poussée de croissance (mesurée par la taille debout ou assise) se soit produite entre deux examens radiologiques sans perte d'angle (et souvent, avec gain d’angle). Alors, on passera au port d'une journée moins le temps scolaire pendant trois mois. On surveillera par le scoliomètre. Si celui-ci ne montre pas d'augmentation d'angle, le seul port nocturne sera autorisé jusqu'à la vingt et unième année. Certains de nos patients en prolongent le port au-delà et même très au-delà. De plus en plus d'adultes le réclament comme première mise malgré notre opinion et nos conseils plutôt négatifs.

 

Deutsch    6.  VEREINFACHUNG

 

Die extreme Komplexität der Skoliose fordert eine Vereinfachung. Das ist dank der feineren und feineren Kenntnis der biomechanischen Verfahren, und folglich dank der jährlichen Verbesserungen der Korsetts. Hier sind einige unter diesen Vereinfachungen.    

6.1. Einteilung

Früher wurden die Skoliosen in thorakal, thorakolumbal, lumbal oder zweibogigen  eingeteilt. Dann kam die Einteilung von King. Sie passt mit den Forderungen der operativen behandler, aber nicht völlig mit den Forderungen der Korsetts. Ich ziehe vor, alle vorhandenen Krümmungen zu berücksichtigen, inbegriffen die kompensierenden Halbkrümmengen.       

6.1.1    Dreibogige Skoliosen. Ein Bogen ist cervico-thorakal, ein thorakal, manchmal tief, ein lumbo-sakral. Diese sog. « dreibogigen Skoliosen“ werden in drei Kategorien eingeteilt.

6.1.1.1.Erste Gruppe, Apex Th(8 ?), 9 oder 10 

6.1.1.2. Zweite Gruppe Apex Th11 oder 12.

6.1.1.3. Dritte Gruppe, Apex Th8 bis 12, aber auch eine steife cervico-thorakale Krümmung mit Rotation. Das war die ehemalige Gruppe King 5. Sie wird gleich wie die erste (6111) behandelt. Es bleiben dann zwei Arten dreibogiger Skoliosen, derer Behandlung leicht unterschiedlich ist : 6111+6113 und 6112..

            6.1.2. Vierbogige Skoliosen.Eine Art vierbogiger Skoliosen hat ihren lumbalen Apex in L1 oder 2. Die andere, mit apex in L3, soll etwas unterschiedlich behandelt werden.

6.1.3. Nur lumbale Skoliosen. Der Thorax hat keine Krümmung.                    

Bitte den Behandlungsunterschied im Kapitel « Herstellung » sehen.

6.2. Müssen die Drücke je nach dem Winkel der Krümmungen geändert werden ? Nein.

Früher versuchte ich, dem Winkel der Krümmung den Buckeldruck anzupassen. Aber das Gegenteil ist richtig. Je größer ist der Winkel, desto steif ist die Krümmung. Für die kleinen Skoliosen kommt die Abtragung von 4 Zentimetern lateral zur hinteren Mittellinie bis zur rechten Axillarlinie. Für großen  und steifen Krümmungen wird relativ weniger abgetragen. Nur muss die Oberfläche des Drucks 1 ca. 20_30° von der Achse hinten_vorne zum Winkel haben.

6.3. Knochenalter, Risser, abgelaufene Begriffe.

Die ehemaligen Korsetts waren sehr anstrengend. Ihre Tragezeit musste maximal kurz sein. Das ist mit den heutigen Orthese nicht mehr erforderlich. Der Komfort ist perfekt. Diejenigen unter den Ärzten, die gerne operieren, betonen, dass nach Weglassen der Korsetts ein Rückfall entsteht. Aber sie schulen die Skoliotiker im Alter von 18 oder 19 Jahren, zumal frûher. Viele Patienten nämlich haben Rückfälle in solchen Umständen. Die Begriffe „Knochenalter, Risser Zeichen“ sind obsolete und lästig. Die Skoliose muss davon befreit werden. In den Adolezenzskoliose muss das Korsett bei Nacht je nach gewissen Kriterien bis zum Alter von 21-22 Jahren getragen werden.

 

Ein schlechtes Beispiel ist auf Abbildung 9 zu sehen (Bitte wieder gucken). Diese Skoliotikerin hatte ein sehr schlechtes Korsett getragen, und sich bis zu 46° verschlechtert. Ich konnte die Krümmung zu 160 verringern, und empfahl sehr fest, dass das Korsett bis zum Alter von 22° getragen werden musste. Aber diese spät Adoleszentin hat umgezogen und einen unverantwortlichen Orthopäder gesehen. Der hat als Argument geäußert, dass die Beckenkämme fusioniert waren und das Korsett im Alter von 19 Jahren wegnehmen lassen. Es folgte, einen Rückfall zu 35, dann zu 54° !!!

 

6.4. Wann kann das Korsett nur noch bei Nacht getragen werden ? Wann abschulen ? Spät

Es gibt zwei sehr verschiedenen Fälle : Vor dem Alter von 10 Jahren, und im Jünglingsalter

6.4.1. Das junge Kind hat schmiegsame Gewebe. Manchmal ist er überkorrigiert : Die Skoliose war rechtsthorakal und ist linksthorakal geworden. In solchem Falle kann eine mäßige Überkorrektur behalten werden, bis ein Wachstumschub vorkommt. Dann kann das Tragen nur zwölf Stunden dauern, dann nach drei Monaten völlige Abschulung. Die Familie soll lernen, wie das sogenannte „Skoliometer“ verwendet werden kann. Dieses Werkzeug besteht in einem Lineal, einem Winkelmesser und einer Wasserwaage. Er gibt eine gültige Auswertung der Buckelhöhe und eben des Winkels nach Cobb. Steigt der Winkel im Skoliometer, dann muss der Patient zum Arzt wieder kommen, und nötigenfalls das Korsett oder ein neues Korsett versorgt werden. Nur einmal hörte ich, dass ein Rückfall später, während der Pubertät, entstanden war. Dann genügte es, ein neues Korsett zu versorgen.

6.4.2. Beim Jüngling  oder beim Mädchen soll der Behandler vorsichtig sein. Die Überkorrektur war bis vor kurzer Zeit selten. Seit wenigen Jahren und dank der derzeitigen Genauigkeit der Korsetts erreichen wir zahlreichen Überkorrekturen selbst bei Patienten über fünfzehn Jahren und mit steifen Krümmungen. Jedoch ziehen wir vor, das Korsett vollzeitig während sechs Monaten tragen zu lassen. Dann müssen einige Vorbedingungen vorhanden sein, ehe das Nachtstragen angenommen wird. Die Krümmung soll einen Wert unter 20-25 Grad nach Cobb, gegebenenfalls eine Überkorrektur, erreicht haben. Der Jüngling oder das Mädchen soll über fünfzehn Jahre alt sein. Dann kann das Korsett nur noch bei Nacht getragen werden. Es muss jedoch bis zum alter von einundzwanzig –zweiundzwanzig Jahren getragen werden. Zahlreichen sind die Patienten, die klagen, dass sie nach Weglassen des Korsetts mit achtzehn oder neunzehn Jahren  eine Rezidiv erlitten haben. Das liest man sehr oft in den Diskussionsgruppen in Internet.

 

6.5. Wie kann das Korsett abgeschult werden ? Muss ein strenges Protokoll respektiert werden ? Nein !

Ende der sechziger Jahren und anfangs der siebziger war ein komplexes Protokoll beschrieben. Es musste bis zum sechzehnten oder achtzehnten Jahre gewartet werden, bis die Epiphysenfuge der Beckenkämme sich schweißt. Ein Röntgenbild mit Korsett wurde getragen, dann nach einigen Stunden ohne Korsett ein neues Röntgenbild. Bitte die Kosten, die verlorene Zeit sowie die Strahlenbelastung bemerken. Dieses Verfahren war durch die Schwere der Korsettbehandlung zu jener Zeit erforderlich. Das Korsett wurde im Alter von achtzehn Jahren oder noch früher weggelassen. Ein Rezidiv folgte. Das Urteil war : „Die Korsetts taugen nichts; sie verhindern die Verschlechterung der Skoliose nicht; sie verhindern keine operative Indikation“. Diese Situation ist radikal geändert, mit modernen genauen und sogar komfortablen Korsetts. Die alten Begriffe des Knochenalters und des Risser Zeichens sind vergessen. Das Tragen bei Jünglingsskoliosen muss bis zum Alter von einundzwanzig sogar zweiundzwanzig Jahren verlängert werden. Es gibt Patienten, die das Tragen noch weiter verlängern. Es gibt mehr und mehr Erwachsenen, die ein Korsett als erste Versorgung fordern, obwohl ich in etwas negativer Weise reagiere.

English    SIMPLIFICATION

The extreme complexity of scoliosis required a simplification. That was possible thanks to the increasingly fine knowledge of the biomechanical phenomena, and the improvements of the corsets that this knowledge authorized, year after year. Here are some of these simplifications.

6.1.    Classification.

Scoliosis formerly were classified into thoracic, lumbar or thoraco-lumbar single curves, and in double major S curves. Then there was the classification of King, useful for the surgeons but which does not tally perfectly with the requirements of the corsets. I preferred to consider all the involved curves and to include in the therapeutic plan the compensatory half-curves. Thus, inspired by the teams of Sobernheim and Barcelona,  we envisaged:

 6.1.1. Scolioses with three curves,

 Apexes are cervico-thoracic, thoracic (often rather low), one lombo-sacral These "three curved scoliosis" are divided into three great groups:

6.1.1.1. First group, Apex in Th(8?) 9 or 10.

6.1.1.2. Second group : Apex in Th11 or 12.

6.1.1.3. Third group, thoracic apex in Th8 to 12, but there is one more curve, structural, cervico-thoracic, with rotation. That was the type King 5. I treat the latter like the first one. .

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       Figure 12. Scoliose à trois courbures typique, Th4, Th9, L4. On repousse vers la droite, en haut l’apex Th4, en bas les crêtes iliaques et la partie basse de la colonne lombaire. C’est vers la gauche qu’est repoussé l’apex Th9.

       Figure 13. Scoliose à trois courbures, apex en Th11 ou 12. Le schéma est sensiblement le même que pour un apex en Th9, mais tous les appuis sont plus bas : Dans la région cervico-thoracique, Th6 au lieu de Th 4 (important) ; région lombo-sacrée, on repousse les crêtes, mais très peu de hauteur de colonne lombaire vers la droite. Pour la région thoracique moyenne, il est normal que le point d’appui central soit à la hauteur de Th11 ou 12.

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        Figure 14. A gauche, scoliose à trois courbures, mais dont la courbure cervico-thoracique est structurale et comporte une rotation notable. Type 5 de King.  On redresse la courbure thoracique sans tenir compte de celle cervico-thoracique. Le demi-anneau cervical nous a déçus. L’expérience a montré que le patient redresse cette dernière par « effet anti-gravité » : Le patient se redresse spontanément autour de l’appui gauche comme point de rotation. Sinon, on peut sans le moindre inconvénient ajouter de nuit  un appui allant de l’occiput au menton, fixé par barrettes sur le corps du corset. Le rembourrer avec une peau de mouton. Très efficace et très bien toléré. Si l’apex est en Th11 ou 12, le schéma est celui de la figure précédente avec appui thoracique en Th11 ou 12 et appui cervico-thoracique en Th6. Remarquer la migration du pelvis vers la droite.

 

 

6.1.2.   Scolioses with four curves.

A category has its apex in L1 or L2.The other is slightly different.  The apex in L3 obliges to a detailed attention to carry to the lumbar pressure part.

 

 

 

 

      Figure 15 La scoliose la plus fréquente a les apex en Th4, Th8, L2, L5_S1. Bien prendre garde à ménager en face de chaque appui une possibilité d’expansion, notamment au niveau de la crête iliaque gauche, 14G. A cet endroit, il doit y avoir une paroi tronconique ouverte en bas. Elle reçoit les parties molles lombaires basse qui s’appuient dessus, exercent un effet de tampon adoucissant l’appui étroit 1’, et forment ancrage gauche au corset. Le fait que cette paroi soit oblique en dehors réalise une composante d’extension aux parties molles qui s’appuient sur elle.

KING1E

L3F

       Figure 16. Si l’apex lombaire siege en L3, la crête iliaque contigûe pose problème. Jusqu’en 2001, très embarrassés, nous tentions de retenir à droite cette crête dans un corset classique à quatre courbures, mais l’effet était médiocre. En 2002, nous avons tenté de supprimer les appuis fessiers 41 D et G ainsi que l’appui au-dessus de la crête droite 14D. Nous avons quelques bons résultats. En 2004, nous conservons l’appui 14G confondu avec 1’ et celui 41D, Il y a une paroi oblique descendante tronconique à gauche, qui empiète obliquement sur la crête.

 

6.1.3. The purely lumbar scolioses, the thoracic segment of which is balanced and rectilinear.

Please look at the difference in management of these five categories of scoliosis in chapter "fabrication, manufacture".

 

 

 

 

 

 

       Figure 17. Il est des scolioses purement lombaires. Le rachis thoracique est rectiligne vertical et sans rotation. Par contre, la rotation est importante à l’étage lombaire. Pour ces formes cliniques aussi, il faut et il suffit d’un corset court, très voisin de ceux concernant les apex Th11 et 12.

KING2d

 

6.2. Should we change and adapt the hump pressures according to the angle? No.

Formerly, I tried to regulate the hump pressure, i.e. the discharge of plaster, in proportion of the angle. But on the contrary, the more a scoliosis is severe, the more stiff it is. It is less possible to press when the angle is larger. In practice, in plaster manufacture, one will discharge abundantly, the small scoliosis: From the vertical line under the middle of armpit to four or five centimetres lateral to the posterior middle line. For the more severe scoliosis, 50°, one will chop less liberally In both cases, the surface of pressure pad forms an angle of 20_25° with the antero-posterior plane. The difference is weak and a generous discharge will be worth in most cases.

 

.           6.3.Osseous age, Risser sign are out-of-date concepts

Former corsets were hard, and it was advisable to limit the time of port of them to the maximum. It is no more true with the current orthesis and their precision. Comfort became perfect. I often heard specialists, mostly surgeons, who alleged relapses after weaning of the corset. But all evoked patients had left the corset at the age of 18 or 19 years, sometimes earlier. Many patients complain about relapses in such cases. The concepts of osseous age and the sign of Risser are cumbersome and useless. It is advisable to disencumber the scoliosis of it. In the adolescence scoliosis, it is necessary to carry the corset, night bearing only, starting from a certain date according to certain criteria, until the age of 21-22 years.

6.4. When can a brace be quitted, first by day, then completely ? Late.

It is necessary to distinguish the scoliosis of the young child, below ten years of age, and those of adolescence.

6.4.1. The young child has solid and flexible tissues. He often happens to be hypercorrected : the scoliosis which was right-hand thoracic becomes left. One can prudently adopt following management : Hypercorrection should be maintained with a maximum of  ten degrees until a spurt of growth. Then the port of the corset should be limited to 12 hours per day, then three to six months after should be tried the total abandonment. It matters that the family learns how to  use the scoliometer, small tool combining a rule, a protractor and a bubble showing the horizontal plane. It gives a number which is a good index of the size of the hump, and even of the angle of Cobb. If the index increases, it is immediately necessary to consult a doctor. It can then be stated, that a new treatment by corset is necessary. I only once had a report about a repetition of scoliosis at the moment of puberty. But it appears that then, it was enough to give a new corset.

6.4.2. By the teenager, it is necessary to be more careful. The hypercorrection was rare. For a few months, we however have obtained many hypercorrections, even at the 15 years age for significant scoliosis. In spite of it, we prefer to keep the corset full-time up to six months of optimum correction (less than 20 to 25°) and a growth spurt. If the teenager then is more than 15 years old, one can try to reduce the time of port, initially to twelve hours, then only by night. But this night bearing must imperatively be continued until the twenty first or the twenty second year of life. Many are those who complaint to have been authorized to leave the corset at the age of 18 or 19 years. I could read such complaints, in particular in the discussion groups of Internet. Consequence had been an incurable relapse. 

 

Français  Figure 18. Scoliometre. Le patient se penche en avant. On tient un niveau à bulle horizontalement posé sur l’ sommet de la gibbosité à mesurer. Un rapporteur donne un chiffre. Il existe des outils spécialement construits pour cet usage, mais il est difficile de se les procurer. La famille du scoliotique peut utiliser un niveau à bulle, une règle et un rapporteur.

     SCOLIOMT(

 

Deutsch    Abbildung 18. Skoliometer. Der Patient beugt sich nach vorne. Eine Wasserwaage wird in Höhe des gemessenen Buckels waagerecht gehalten. Ein Winkelmesser ergibt eine Zahl. Es gibt Werkzeuge, die für diese Benutzung hergestellt werden. Aber sie sind schwierig erhältlich. Die Familie kann einfach ein Lineal, eine Wasserwaage und einen Winkelmesser benutzen.

English   Figure 18. Scoliometer. The patient leans ahead. A bubble level is hold horizontally, lying on the top of the hump to be measured. A protractorr gives an angle. There are tools especially built for this use, but it is difficult to get them. The family of a scoliotic patient can use a bubble level, a rule and a protractor.

 

6.5. How to leave the corset ? Is a complex and severe protocol necessary ? No !

 Towards the end of the Sixties and the beginning of those 70, one described a particularly complex protocol before leaving the corset: The age of 16 to 18 years and the welding of the iliac crests had to be awaited. A X rays picture with corset was made, then the corset was quitted during a determined time, then a new picture was made. Let us notice the expenses, disturbance and inaccuracy of this protocol as well as the load in radiations for the patient. This process was imposed by heaviness of the treatment of that time. Braces were constraining and ugly. They were quitted at age of 18 years and even before. A relapse always followed. The sentence was: "the corsets are not worth anything; they do not prevent a scoliosis from worsening and the operational indication to be posed ". The things changed well with the modern models, discrete, effective and even comfortable. The obsolete concepts of osseous age and Risser forgotten, it is necessary to keep up wearing brace until the end of the age of twenty one years. About the fifteenth year, if scoliosis has been maintained with an acceptable degree, less 25° for at least six months; it matters that a growth spurt (measured by the height upright or sitting) occurred between two radiological examinations without loss of angle (or often with decrease of angle). Then, one will pass to the one day port minus school time for three months. One will supervise with scoliometer (Figure18). If this one shows no increase in coefficient, the only night port will be authorized until the age of twenty one or twenty two years. Some of our patients prolong the night bearing beyond and even very long beyond this limit. More and more adults demand to receive a corset as a first setting in spite of my rather negative opinion and my councils.